19 Feb 2025
Alors que l'AS Roma s'apprête à croiser le fer avec le FC Porto dans les playoffs de l'Europa League, l'ombre du défi européen s’étend comme un nu d’orage au-dessus du club romain. Avec l'expérience de Claudio Ranieri, qui frôle le seuil sacré des 1 400 matchs en tant qu'entraîneur, on pourrait s'attendre à un dénouement flamboyant, mais le bilan européen du Britannique est plus troublé qu'un ciel d'été.
Pour Ranieri, l'histoire récente des compétitions européennes ressemble à un train de marchandises qui a déraillé depuis le 6 avril 2004. Ce jour-là, son Chelsea perdait contre Arsenal en quarts de finale de la Ligue des Champions, et depuis, le naufrage est total : aucun tour à élimination directe n’a été franchi. On se demande parfois si Ranieri n’a pas un sorte de malédiction qui l’empêche de franchir ce cap fatidique.
En revanche, à domicile, l'AS Roma joue les chefs d'orchestre dans l'Europa League. Sur leurs seize dernières prestations au Stadio Olimpico, les Romains affichent un impressionnant palmarès de 13 victoires, 2 nuls et une seule défaite. Une telle domination à domicile ressemble à une symphonie classique, avec des airs mélodieux de victoires face à des adversaires tels que le NK Zagreb et Leicester. L’Olympique a clairement le talent pour transformer le stade en forteresse.
Le dernier affrontement entre Porto et Roma a laissé un goût amer, un peu comme une pizza brûlée. Ranieri, le maestro frustré, n'a pas manqué d'évoquer sa colère face aux décisions arbitrales. Maintenant, l'AS Roma se lave les mains de cette défaite et se prépare à une nouvelle bataille contre Porto, une équipe qui a déjà infligé des défaites cinglantes à plusieurs reprises, dont un 3-0 lors des playoffs de la Ligue des Champions 2016-17.
Sur le front de la disponibilité des joueurs, la situation est un véritable casse-tête pour Ranieri. Des renforts comme Hummels, Dybala et Rensch feront partie de l’opération, bien que le statut de Rensch reste aussi incertain qu'une pièce de monnaie lancée en l'air. D’un autre côté, l'absence de Bryan Cristante et Alexis Saelemaekers, suspendus, sans oublier la blessure à la cheville de Gianluca Mancini, jette une ombre supplémentaire sur les ambitions romaines.
Le duel contre Porto est un match à mort pour l’AS Roma, désireuse de s'inviter dans le bal des huitièmes de finale de l'Europa League. Ce spectacle se jouera au Stadio Olimpico, où le club a remporté 13 de ses 16 dernières sorties en Europa League, une forteresse à défendre. Toutefois, l’historique des confrontations se lit comme une épaisse nuit étoilée en faveur de Porto, vainqueur des trois précédentes rencontres en phases éliminatoires.
Malgré ce ciel orageux, l’AS Roma trouve un brin d’espoir dans sa forme actuelle, telle une étoile scintillante dans la nuit. Avec neuf matchs sans défaite en Serie A pour Ranieri, dont six victoires et trois nuls, le vent semble tour à tour favorable. La présence de stars comme Artem Dovbyk et Paulo Dybala, ainsi que le but providentiel de Matias Soule contre Parme, enflamment l’enthousiasme des supporters.
Ce match promet d'être une véritable arène d'émotions, où chaque seconde comptera pour une qualification en huitièmes de finale de l'Europa League. Pour surmonter cette adversité, l'AS Roma devra transformer son avantage à domicile en une défense de fer et s'ériger comme un mur pour avancer dans la compétition.
Écrit par
Passionné par l'AS Roma depuis ma plus tendre enfance, je suis Lorenzo Mancini, journaliste et analyste sportif. Mon objectif est de vous offrir une couverture complète et passionnée des transferts, rumeurs et actualités du club. Avec une plume engagée et un regard aiguisé, je partage avec vous les coulisses du mercato giallorosso et l'évolution de notre équipe. Forza Roma !
