11 Apr 2025
La ville de Milan, réputée pour son glamour et sa mode, devient le théâtre d'un véritable drame à la Shakespeare où une douzaine de joueurs de Serie A, parmi lesquels Nicolò Fagioli, Sandro Tonali et Angel Di Maria, se retrouvent au cœur d'un réseau de paris illégaux qui pourrait faire trembler la Serie A jusqu'au dernier stade. Ces footballeurs, à l'ombre des projecteurs, se sont laissés séduire par des plateformes de paris en ligne aussi autorisées que des tickets de concert pour un groupe fictif.
Les procureurs, Paolo Filippini et Roberta Amadeo, se transforment en détectives privés en mettant à jour un système où le poker et les paris, loin des terrains de football, deviennent les jeux de prédilection de ces figures emblématiques du ballon rond. Les joueurs ne se contentent pas de « jouer » sur le terrain ; ils s'improvisent désormais « bookmakers » parmi leurs collègues, promouvant des sites aussi respectables qu'un cirque sur la place du village. Pas de paris sur les matchs, mais sur d'autres jeux, comme s'ils ne pouvaient pas résister à la tentation d'essayer leur chance sur des tapis verts virtuels.
Un système complexe a vu le jour, où dettes et paiements furtifs circulent comme des ballons à la vitesse d'un contre-attaque. Une bijouterie de Milan, servie sur le plateau comme une couverture idéale, dissimule l'origine douteuse des fonds, plongeant le monde du football dans une marre d'opacité.
Les victimes de ce skandale ne sont autres que des sommes vertigineuses : plus d'un million et demi d'euros saisis, et pas seulement des petits billets. Ces sommes sont le reflet d'un acte coupable, celui de l'exercice illégal des jeux et de la décence perdue. Des mesures ont été prises, avec des requêtes pour placer certains suspects sous arrestation à domicile, comme si l'internement devenait la nouvelle carte rouge de cette mauvaise série.
Les répercussions sur les carrières de nos « gladiateurs » du stade pourraient être sévères. Tonali et Fagioli, déjà suspendus, risquent de voir leurs ambitions d’autant de plomb que le poids de la fiche de match. Leurs activités jugées répréhensibles se seraient épanouies entre 2021 et 2023, leurs talents éclaboussés par le manque de sagesse.
Les joueurs, comme s’il s’agissait d’un simple passe-temps, justifient leurs engagements sur ces plateformes par un besoin d’occuper leurs longues heures d’ennui entre deux entraînements. C’est un appel contemplatif sur la gestion du temps libre, sur ce que ces athlètes doivent endurer lorsqu’ils ne dribblent pas. Il est inquiétant de constater que dans le monde où les footballers sont traités comme des demi-dieux, le risque d’une descente dans l’illégalité semble à deux pas.
Écrit par
Passionné par l'AS Roma depuis ma plus tendre enfance, je suis Lorenzo Mancini, journaliste et analyste sportif. Mon objectif est de vous offrir une couverture complète et passionnée des transferts, rumeurs et actualités du club. Avec une plume engagée et un regard aiguisé, je partage avec vous les coulisses du mercato giallorosso et l'évolution de notre équipe. Forza Roma !
