19 Mar 2025
Guido Fienga, l'ancien maestro à la baguette de l'AS Roma, a récemment ouvert le livre d'un chapitre tragique : le projet de stade des Giallorossi, qui a pris l'eau pendant l'ère de James Pallotta. Un rêve qui aurait pu faire vibrer les cœurs des tifosi est devenu une chimère, enveloppée de bureaucratie et d'obstacles administratifs.
Fienga, tel un architecte des désillusions, a exposé les coulisses de cet échec retentissant. Loin d’être un simple coup de dés, le projet aurait dû être une belle fresque de l'architecture moderne. Malheureusement, il a été dévoré par les difficultés bureaucratiques, évidentes à chaque tournant. En lieu et place d'une célébration grandiose, c'est un enterrement de première classe que nous avons eu.
Les obstacles administratifs, tels des dragons hurlants, ont mené cette initiative noble à l'abattoir. Fienga a pointé du doigt les difficultés structurelles qui freinent le développement des infrastructures sportives en Italie. "Nous voulons nous donner des airs de pionniers, mais il faut deux décennies pour sortir de terre des œuvres telles que l'Auditorium Parco della Musica ou la Nuvola," a-t-il philosophé. Un rythme qui ferait rougir une tortue !
Avec un coût frôlant le milliard d'euros, cette société de l'échec a définitivement empilé un patrimoine colossal d'illusions dans le fond du fossé. Fienga a exprimé son amertume en déclarant que "plutôt que de contribuer à la construction du nouveau stade de la Roma, entièrement financé par des fonds privés, on a préféré dresser une muraille comme s'il s'agissait d'une croisade spirituelle." Un vrai parcours du combattant !
En tirant un bilan sur cette épopée, Fienga a mis en lumière les complexités et les tracas qui ont émergé aux différentes étapes de la planification et de l'exécution. Il n'a pas manqué de faire un parallèle saisissant avec le monde extérieur, observant la rapidité d'exécution d'infrastructures sportives ailleurs, notamment en Arabie Saoudite. "À Riyad, le dernier stade a été construit en seulement 18 mois", a-t-il souligné. Une relativité affolante !
Il a conclu sur une note mélancolique : "Si nous continuons à discuter autour des projets dans un tourbillon de 'ifs', 'mais', et 'peut-être', nous risquons de perdre le bateau. Si notre mentalité ne change pas, notre avenir s'écrira ailleurs, tout comme les jeunes rêveurs pleins d'espoir qui chercheront fortune loin de notre sol." À méditer, cher football italien !
Écrit par
Passionné par l'AS Roma depuis ma plus tendre enfance, je suis Lorenzo Mancini, journaliste et analyste sportif. Mon objectif est de vous offrir une couverture complète et passionnée des transferts, rumeurs et actualités du club. Avec une plume engagée et un regard aiguisé, je partage avec vous les coulisses du mercato giallorosso et l'évolution de notre équipe. Forza Roma !