21 May 2025
Dans le théâtre dramatique de la Serie A, où les passions s’enflamment plus vite qu’un feu de joie à l’arrivée de l’été, le dernier acte entre Roma et Atalanta a pris une tournure inattendue. Le 12 mai, alors que le destin des deux équipes se jouait sur la pelouse, une décision de pénalité a embrasé les cœurs des supporters : initialement accordée à Roma, elle s’est évanouie tel un mirage après une intervention du VAR, laissant les acteurs du match en proie à l’interrogation.
Gianluca Rocchi, l’homme aux sifflets et désignateur de l’Association italienne des arbitres, a pris la parole comme un général défendant sa stratégie. Selon lui, le contact entre Mario Pasalic et Manu Koné n'était rien de plus qu’un léger frisson, un ballet entre deux joueurs, sans faute digne d’un coup de sifflet. Que diable ! Qui aurait cru que la délicatesse des contacts pouvait aussi apparaître comme une danse gracieuse sur le terrain ?
Alors que l’euphorie avait envahi les rangs romains, le VAR surgit tel un électron libre pour remettre les pendules à l’heure. Rocchi a soutenu que la décision du VAR était aussi précise qu’un horloger suisse, affirmant qu’il avait corrigé une erreur qui aurait pu coûter cher. Antonio Zappi, le président de l’AIA, a ajouté du poids à cette déclaration, confirmant que l’annulation était sans équivoque et salvatrice.
Ce petit drame s’est joué dans le contexte délicat d’un sprint final vers le top quatre de la Serie A. Roma, intrépide depuis plus de cinq mois sans défaite, avait vu son destin empreint d’urgence depuis la nomination éclair de Claudio Ranieri en novembre, qui avait alors hérité d’une équipe à peine à l’abri d’une chute dans les méandres de la zone rouge, avec seulement quatre points d’avance sur le diable de la relégation. Le parcours de cette équipe, transformée en prédateur des terrains, fait froid dans le dos des clubs rivaux.
L’entraîneur Claudio Ranieri, tel un lion en cage, a rugi sa désapprobation vis-à-vis de la décision du VAR, n’hésitant pas à piquer du poing sur la table. Toutefois, Rocchi a insisté sur l’importance vitale de l’exactitude dans les décisions arbitrales, surtout quand les enjeux s’élèvent comme une marée montante à la fin de la saison. Cet incident a mis en lumière la nécessité d’un respect mutuel dans le sport, où joueurs, entraîneurs et officiels doivent, in fine, endosser une responsabilité collective.
Fort heureusement, la décision du VAR a été perçue comme appropriée et justifiée, apportant un souffle d’éthique dans un océan de tensions. L’AIA pourrait bien voir, au fil du temps, cette intervention comme une pierre angulaire d’un arbitrage plus lucide et sans compromis.
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Passionné par l'AS Roma depuis ma plus tendre enfance, je suis Lorenzo Mancini, journaliste et analyste sportif. Mon objectif est de vous offrir une couverture complète et passionnée des transferts, rumeurs et actualités du club. Avec une plume engagée et un regard aiguisé, je partage avec vous les coulisses du mercato giallorosso et l'évolution de notre équipe. Forza Roma !