10 Apr 2025
Claudio Ranieri, le maestro aux commandes de l'AS Roma, s'apprête à troquer le sifflet d'entraîneur contre le costume de conseiller senior, tel un chef d'orchestre qui abandonne sa baguette mais reste sur scène pour guider ses musiciens. Dans une interview récente, il a clarifié son rôle à venir, promettant d'être une boussole pour le club, offrant des conseils lumineux sur les bonnes et mauvaises directions, tout en laissant la main aux véritables chefs d'orchestre, la famille Friedkin, pour les décisions cruciales.
Le grand poète du football a évoqué le processus de choix du prochain entraîneur comme étant une super production collaborative. Avec Florent Ghisolfi, le directeur sportif, ils ont concocté une liste de candidats dignes de ce nom, démarrant avec un casting d’environ 7-8 noms avant de réduire l’affiche à 3-4 prétendants. Cette shortlist a été remise à la famille Friedkin, qui est, selon Ranieri, sur le point de faire l'ultime choix. Un peu comme attendre le verdict d'un jury, il exprime une confiance aveugle en la nomination d'un entraîneur qui saura apporter fraîcheur et compétence à l’équipe.
Ranieri, avec sa détermination d'acier, a voulu rassurer les tifosi : "Je ne pars nulle part." Mais attention, il ne jouera pas le rôle de la mauvaise conscience : s'il n'est pas considéré dans le projet Roma, il ne manquera pas de tirer sa révérence avec un sourire reconnaissant. Pour lui, l'engagement est une promesse sacrée, et il a l’intention d'être une pierre angulaire, tant qu'il se sentira apprécié.
D'un point de vue tactique, Ranieri a discuté de l'association intrigante entre Shomurodov et Dovbyk, deux joueurs qui, comme un bon vieux duo comique, se complètent à merveille. Toutefois, il tempère ses ardeurs en avertissant que les faire jouer ensemble dès le début pourrait restreindre ses options à l'avenir, comme une mélodie coincée dans une note unique quand il pourrait au contraire composer un chef-d'œuvre d'adaptabilité.
Après une semaine au cœur du chaudron romain, Ranieri se sent prêt à faire des vagues. Sa connexion avec le groupe est instantanée, un peu comme un coup de foudre footballistique qui laisse présager de belles choses. Il est convaincu que son instinct et son expérience lui permettront d'apporter les ajustements nécessaires pour faire briller cette équipe.
Quant aux rumeurs concernant Erik ten Hag, Ranieri les a balayées d'un revers de main comme un journaliste piégé dans une allée sombre. Il ne connaît pas ten Hag personnellement, et n’a aucune envie de spéculer si le prochain entraîneur sera un compatriote ou un lointain étranger, insistant sur l'importance de laisser le nouveau chef d’orchestre à sa partition sans pression extérieure.
Sur le plan personnel, Ranieri a vanté les mérites de Lorenzo Pellegrini, le maestro du milieu de terrain, le qualifiant à juste titre de l'un des plus fabuleux artisans de sa génération. La décision de le voir continuer la saison prochaine dépendra de l'artiste lui-même, un peu comme un peintre qui décide de rester sur sa toile ou de poser ses pinceaux.
En résumé, Claudio Ranieri est toujours activement engagé envers l'AS Roma, prêt à endosser le rôle de sage conseiller tout en laissant aux propriétaires le soin de diriger le navire. La quête pour un nouveau coach est en route, et Ranieri, avec la sagesse de l'ancien sage et l'optimisme d'un novice, regarde vers l’avenir du club avec un sourire confiant.
Écrit par
Passionné par l'AS Roma depuis ma plus tendre enfance, je suis Lorenzo Mancini, journaliste et analyste sportif. Mon objectif est de vous offrir une couverture complète et passionnée des transferts, rumeurs et actualités du club. Avec une plume engagée et un regard aiguisé, je partage avec vous les coulisses du mercato giallorosso et l'évolution de notre équipe. Forza Roma !