12 Apr 2025
Après une défaite cuisante de 3-0 contre Arsenal en Ligue des Champions, le vent tourne sur le banc de Santiago Bernabéu, où Carlo Ancelotti semble naviguer par temps orageux. Les murmures sur son avenir s'intensifient tel un vieux chant de sirène qui appelle à la prudence.
Accroché à son contrat comme un marin à son barque, Ancelotti se veut clair : il est engagé avec le Real Madrid jusqu’au 30 juin 2026. Le doux murmure du poste de sélectionneur brésilien résonne à l'horizon, mais l'entraîneur jure qu'il a les yeux rivés sur son navire actuel, prêt à affronter les tempêtes la tête haute.
Ses récentes mésaventures sur le rectangle vert, notamment contre Arsenal et Valencia, ont placé Ancelotti sous les projecteurs d’un théâtre de critique. Pourtant, notre héros reste déterminé à tourner la situation à son avantage. "C'est une période difficile, mais le club me soutient toujours, surtout en temps difficiles," a-t-il déclaré, comme un capitaine rassurant son équipage face à la tempête.
Pour Ancelotti, le mal n'est pas dans une défaillance individuelle, mais dans l’esprit du collectif. "C'est une baisse générale, pas juste une question d'efficacité en attaque. Nous avons concédé trop de buts ces derniers matchs, et c'est là que nous devons nous améliorer," a-t-il souligné, prêt à remettre les voiles sur le chemin de la solidité défensive.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Lors de leur dernière rencontre, les joueurs du Real Madrid ont parcouru **101,2 kilomètres**, tandis que les Gunners, comme des gazelles affûtées, en totalisaient **113,9 kilomètres**. Cette différence d'effort physique s'est ainsi révélée être la clé d'une porte soigneusement verrouillée qui n’est pas prête à s’ouvrir.
Sur son avenir, Ancelotti reste un homme de l’ombre : "Je n'ai pas à parler de mon avenir car mon contrat est tout à fait clair. J'ai encore une année, et ensuite on en parlera à la fin de la saison," a-t-il tranché, tel un roi qui écarte les intrigues de la cour avec un geste de la main.
Mais dans ce paysage enjolivé de défis, une lumière commence à percer : le retour de Dani Ceballos. Absent depuis six semaines à cause d'une blessure au hamstring, le milieu de terrain est désormais prêt à affronter Alavés et s'ériger en héros contre Arsenal lors du match retour. Un souffle nouveau pour rafraîchir les esprits fatigués de l’équipe.
Et alors que les vagues de la saison continuent de déferler, Ancelotti a exprimé son mécontentement face à la programmation du prochain match. "Je ne comprends pas pourquoi le match est programmé un dimanche, mais c'est ainsi. Cette saison a été comme ça… Nous avons plus de 72 heures de repos, donc nous ne pouvons pas nous plaindre," a-t-il ironisé, comme un chef d’orchestre en pleine cacophonie.
En somme, l’avenir de Carlo Ancelotti au Real Madrid demeure aussi incertain qu’un match de roulette à Las Vegas, mais une chose est sûre : il est déterminé à redresser le cap et à mener son équipe vers une mer plus calme.
Écrit par
Passionné par l'AS Roma depuis ma plus tendre enfance, je suis Lorenzo Mancini, journaliste et analyste sportif. Mon objectif est de vous offrir une couverture complète et passionnée des transferts, rumeurs et actualités du club. Avec une plume engagée et un regard aiguisé, je partage avec vous les coulisses du mercato giallorosso et l'évolution de notre équipe. Forza Roma !